mardi 9 mars 2010

Vous ne seriez pas un Bonsaïka un peu bordélique ?

Si si, il y a des signes qui ne trompent pas...
J’ai personnellement été témoins de ce qui suit.

Dès que vous prenez un pot, il y reste encore de la terre de l’arbre précédent. Bin oui quoi ? Les mycorhizes, il faut les conserver…

La pluie était pourtant sensé laver ce pot à votre place.

Vous pratiquez la technique du tas : Tas de pots neufs, tas de pots usagés, tas d’outils, tas de fils de ligature, tas de branches coupées…

Vous cherchez partout la pince concave sous le tas des bobines emmêlés.

A défaut d’une paire de pince concave, le couteau suisse fera l’affaire.

Un jour vous avez retrouvé par hasard l’orme mame, qui se cachait derrière le pot du gros érable.

Vous découvrez finalement que sous une touffe de mauvaise herbes, se cache un pin mugo qui survie tel un yamadori de montagne.

Vous cherchez pendant un temps infini la Dremel et la fraiseuse, parce qu’elles étaient rangées dans le tiroir de l’atelier.

Vous ouvrez votre placard avec précaution, de peur de prendre le contenu de la bouteille d’engrais liquide sur la figure.

Vous n’utilisez jamais de chalumeau pour créer des bois morts… Le briquet et le chalumeau n’étant jamais en même temps au même endroit…

Vous vous persuadez que la rouille sur vos outils, ajoute une touche Wabi-Sabi à votre travail.

Dans votre atelier, le calendrier bonsaï date de 1990. Il est toujours sur la page du mois de mai avec cette azalée en fleurs.

Vos rempotages consistent simplement à placer l’arbre dans un pot plus grand et garnir l’espace vide de substrat.

Vous avez un tamis avec 4 grilles spéciales pour tamiser votre terre. Il est accroché au mur de l’atelier depuis 1990. Vous n’excluez pas de le tester cette année… dès que le tas de pots cassés vous permettra de l’attraper.

Vous êtes très conservateur : les Yamadori morts peuvent toujours servir pour faire des Tanukis.

Un jour vous vous êtes fait un cadeau surprise. Vous aviez oublié ce pot pour Kusamono dans son emballage d’origine… Surprise il vous plaît encore 5 ans après.

L’arrosage vous détend. C’est le tuyau d’arrosage qui n’arrive pas à se détendre.

Vous avez enfin retrouvé l’arrosoir de 5 litres ; du coup ça vous en fait un de moins à acheter cette année. Par chance vous aller surement retrouver ceux des 6 dernières années.

Vous avez de grandes idées pour présenter avantageusement vos bonsaï. Seulement des idées.

Ranger vous condamne pour une semaine de courbatures monstrueuses...

Finalement quand c'est rangé vous ne retrouvez plus rien.

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