lundi 9 mai 2011

Les ovules des femelles sentent le vomi en se fripant

Bonjour à tous, vous êtes bien sur le blog d’un amateur d’arbre.

Ici en général on ne parle que d’arbres, et aujourd’hui on va évoquer un problème de la vie quotidienne :

L’odeur nauséabonde des ovules de certaines femelles qui en se fripant au printemps, indisposent tout leur voisinage. Quel programme mes amis... !

En réalité, je rebondi sur un article parue le 9 mai 2011 dans le journal « La Tribune de Genève ».

Article à consulter ICI :

http://www.tdg.ch/geneve/actu/sexualite-arbre-indispose-carougeois-2011-05-09



On y découvre avec stupeur qu’une série de Ginkgo Biloba femelles, va être abattue et remplacée par des Ginkgo Biloba mâles. Ceci à la suite d’une plainte formulée par 2 habitants de la rue Caroline à Carouge (Quartier de Genève)


Motif : Chaque année au printemps, les fruits (Ils appellent cela les ovules en botanique) produisent des odeurs gênantes.

Whaoo ! Mais il s’en passe des choses intéressantes à Genève… !

La Rue Caroline… Qui n’aura bientôt que des màles rien que pour elle. Mais oui ça ne s’invente pas.

On sait maintenant avec certitude, que dans cette rue, personne n’a de chiens qui défèquent sur les trottoirs. Evidement, ils ont tous été abattue.

A la Rue Caroline, à peine l’hiver passé, on quitte les pullovers et dès que ça se met au vert, ça pue l’ovaire…

La rue Caroline… un petit coin de paradis ou il fait désormais bon vivre sans femelle et sans mauvaises odeurs. Même dans la série « Plus Belle La Vie »  ils n’y avaient pas pensé…

Tous les détails sont à lire dans l’article ci-dessous :



La sexualité d'un arbre indispose les Carougeois


TRIBUNE DE GENEVE 9 MAI 11H50

Suite à des plaintes, les ginkgos femelles de la rue Caroline seront arrachés pour être remplacés par des mâles.


La Ville de Carouge se prépare à abattre tous les ginkgos biloba femelles de la rue Caroline. En cause, l'odeur nauséabonde dégagée par cette espèce une fois par année et les plaintes de… deux habitants. Tout a débuté en 2008, lorsqu'une partie des ginkgos qui arborent la rue Caroline depuis une quinzaine d'années ont commencé à produire des fruits à l'allure étonnante et à l'odeur pestilentielle. Ces arbres étaient donc des femelles!


Mais, particularité de cette espèce qui existait bien avant les dinosaures, soit il y a quarante millions d'années: il est impossible de deviner son sexe avant 25 ou 30 ans. Or, on sait que, pour qu'il s'implante correctement, un arbre doit être placé bien plus jeune. Sur les treize individus que compte la rue, huit se sont révélés être des dames. Si cela semble relativement correct à l'ère des quotas, la commune a pourtant décidé de remplacer tous les exemplaires féminins en raison des incommodités olfactives produites par leurs ovules en se fripant.


Odeur de vomi


«C'est horrible, ça sent le vomi pendant plusieurs semaines et ça colle aux chaussures et aux roues des caddies, indique une voisine. Du coup, nous ramenons l'odeur chez nous. Mais bon, moi je les adore ces arbres, ils sont superbes.»


Symboles de la ville de Tokyo, originaires de Chine, ils sont même surnommés les arbres aux quarante écus. Les Japonais, eux, ne dédaignent pas les femelles dont ils mangent l'amande du fruit, véritable médicament contre la vieillesse.


A Carouge, Ana, dont le balcon donne directement sur la chaussée, est du même avis: «Ils sont magnifiques, on ne va pas les couper simplement parce qu'ils sentent mauvais quelques jours par année?» La question est pertinente, surtout lorsque l'on apprend que la décision de couper les femelles a été prise suite aux plaintes de… deux habitants.


Il semble que dans la commune sarde, les autorités soient très à l'écoute de ces citoyens. Un des ginkgos a d'ailleurs d'ores et déjà été abattu récemment afin de connaître la qualité du sol pour pouvoir mieux préparer l'arrivée des nouveaux arbres.


Cimetière concerné

La Ville envisage également de supprimer la quarantaine de ginkgos femelles plantés dans le cimetière carougeois. Rien que pour la rue Caroline, le remplacement des arbres devrait coûter entre 400 000 et 600 000 francs, estime Anthony Leclerc, responsable des Parcs et promenades de Carouge. Sans compter les tests qui ont dû être effectués sur tous les arbres de la commune et qui ont coûté environ 10 000 francs. Une somme qui permettrait largement de nettoyer quotidiennement les trottoirs de la rue pendant la période d'ovulation de ces femelles. Pour autant que la Commune trouve des volontaires…


Caroline Zumbach/Laurence Naef

2 commentaires:

Olivier "Manoo" a dit…

L'homo sapiens devient décidément trop citadin. Ça me rappelle cette histoire des nuisances sonores: à force de supprimer le bruit en ville, le moindre passant réveille par le bruit de ses pas tout le quartier, devenu trop silencieux... A force d'aseptiser les villes, on va finir par tuer les oiseaux qui auront le malheur de réveiller les citadins... Ou d'arracher la pelouse car elle est humide le matin...

Philippe Leblanc a dit…

Oui Olivier l’homo sapiens Helvétique, qui avec son inévitable, son incontournable « propre en ordre », nous offre à nouveau une belle démonstration de son sérieux en matière de nettoyage...

Et plus le suisse est sérieux, moins j’arrive à garder le mien… ;-)

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