Par Philippe Leblanc (BCL)
Article publié dans la brochure de l'expo Veyrier 2006.
Remise à chaque visiteur.
Le mot de bonsaï, (invariable et sans Z) bien que japonais, est utilisé dans le monde entier. Il n'en existe pas, chez nous, de traduction suffisante, mais nous pourrions définir le Bonsaï ainsi :
«Arbre ou arbuste cultivé et taillé de façon à ressembler à un arbre adulte, planté dans un pot peu profond, à la fois dans un but artistique et pour évoquer la nature»
Cette définition est assez précise mais bien longue. «Bonsaï» est en fait composé de deux mots, « bon » signifiant pot ou plateau, et «saï» plante ou plantation.
Le terme implique cependant beaucoup plus que cette traduction littérale. Il sous-entend cet aspect artistique qui fait toute la différence entre bonsaï et arbre en pot.
Une observation soutenue des arbres dans la nature constitue un stimulus et engage à recréer ces impressions naturelles.
Impression est bien le terme qui convient, car il ne s'agit pas d'une approche réaliste visant à «copier» chaque branche. Le but est au contraire une création idéalisée de la nature.
A la différence des autres formes d'arts tel que la peinture, la sculpture, la poterie ou la photographie par exemple ; l'art du bonsaï est une démarche ou l'œuvre vivante, sans cesse en évolution, se transmet aux artistes des générations suivantes, qui la feront vivre à leurs tours.
Par ailleurs il est aussi possible d'aborder le bonsaï par un simple intérêt horticole, sans préjuger des ses talents artistique. Les aspects plus créatifs peuvent être acquis progressivement.
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